Dans le cadre de son engagement à favoriser la relève dans le domaine de la recherche, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a mis en place un programme de mobilité internationale destiné aux jeunes doctorant(e)s de l’espace francophone africain. Financé par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI) dans le cadre du projet « ues pour l’emploi décent en Afrique francophone dans le cadre de la pandémie de COVID-19 », le programme soutient huit (8) jeunes doctorant(e)s en sciences économiques pour des séjours de recherche à l’international. Améliorer le ciblage des politiques publiq
Les séjours sont d’une de trois mois (mars-juin 2023) et ont lieu à l’UCAD (Sénégal) ou à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (Maroc). Durant leur séjour, les participants sont affectés à un laboratoire de recherche et sont encadrés par des chercheurs aguerris.
Huit jeunes doctorant(e)s de sept pays africains (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Maroc, Sénégal, Togo) ont été retenus pour participer au programme.
Participant(e)s
Originaire de la Côte d’Ivoire, Flore Dibi est doctorante en Économie appliquée à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Elle fait également partie du programme PhD PTCI-CRDI « Cent nouvelles femmes docteures en Sciences Économiques et de Gestion pour l’Afrique francophone à l’horizon 2025 ». Elle est titulaire d’un Master en Études Coréennes avec une spécialité en Économie.
Ses recherches se concentrent sur l’analyse économique de l’alimentation et de la nutrition en mettant l’accent sur les personnes vulnérables. Ses recherches portent également sur les questions du genre, des inégalités et du changement climatique. Sur le plan professionnel, Flore est monitrice à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Originaire du Togo, Pikabe Doni est doctorant en science économique à l’Université de Lomé. Il est titulaire d’un Master en Économie du Développement et est également membre du Centre de Recherche en Économie Appliquée et Management des Organisations (CREAMO) et membre du Laboratoire Monnaie et Finance (LAMOFI). Il dispose à son actif deux communications effectuées notamment lors du Colloque International de Lomé et lors de la XIXe Édition des Journées Scientifiques Internationale de Lomé (JSIL-2022).
Ses travaux de recherches portent sur les inégalités sociales (monétaire et non-monétaire), la pauvreté, le bien-être des ménages, le mobile money, les transferts de fonds dans les pays en développement. Sur le plan professionnel, Pikabe à cumulé une expérience d’un an et cinq mois dont trois mois consacrés à l’immersion et à la découverte des départements de la “Gozem – Gozem – Africa’s Super App’’, un an en tant que chargé de projet à “Gozem – Gozem – Africa’s Super App’’ et un mois de prestation de service en tant qu’agent de saisie de données à Compassion International Togo en 2021.
D’origine sénégalaise, Moctar Gassama est actuellement inscrit en thèse de doctorat unique en Sciences économique à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) du Nouveau Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire (NPTCI).
Ses recherches portent sur l’emploi et les technologies de l’information en Afrique subsaharienne. Plus spécifiquement, il analyse l’influence des technologies de l’information sur la productivité et la structure de l’emploi, plus particulièrement l’emploi dit précaire.
Originaire du Maroc, Ayoub SAADI est doctorant en sciences économiques à la Faculté d’économie et de gestion relevant de l’Université Ibn Tofail de Kénitra-Maroc. Il est également membre affilié au Laboratoire des sciences économiques et politiques publiques. Ayoub titulaire d’un Master en économie et évaluation des politiques publiques de la Faculté des Sciences Juridiques, Économiques et Sociales d’Agdal relevant de l’Université Mohammed V de Rabat-Maroc.
En s’intéressant aux problématiques scientifiques portant sur les questions des politiques publiques d’emploi, il se concentre spécifiquement sur l’évaluation d’impact desdites politiques dans le cas du Maroc.
Sur le plan professionnel, Ayoub est professeur vacataire à la Faculté d’économie et de Gestion de Kénitra depuis 2021.
Dans le même cadre, en 2022, il a eu l’opportunité de participer à l’école d’été portant sur la thématique « Méthodologies du Développement » du 5 au 8 juillet à Abidjan, organisée au siège du campus de l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSEA) et animée par des chercheurs de renom affiliés au réseau J-PAL, y compris Esther Duflo, professeure au Massachusetts Institute of Technology (MIT), co-fondatrice du J-PAL et lauréate du prix Nobel d’économie en 2019.
D’origine sénégalaise, Ndèye Téning Ndiaye est présentement doctorante en Sciences Économiques à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FASEG) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Elle est titulaire d’un master en Ingénierie Statistique, Économique et Financière au Centre de Recherche et de Formation pour le Développement Economique et Social (CREFDES / FASEG).
Ses recherches portent sur les questions relatives au marché du travail notamment l’insertion, la participation au marché, les écarts de participation entre les hommes et les femmes, l’entrepreneuriat féminin et l’autonomisation économique des femmes.
Sur le plan professionnel, Ndèye Téning a cumulé une expérience de quatre ans dont conseillère clientèle à Way2call, agente enquêtrice et stagiaire analyste de données au cabinet GRIF (Groupe de Recherche d’Informations Fiables), caissière et data analyst junior à Digital & Telecoms Services (DTS) et présentement stagiaire statisticienne-économiste à la Direction du Suivi et de l’Evaluation des Politiques de Bonne Gouvernance (DSEPBG) du Ministère de la Justice
De nationalité Béninoise, Modukpè Ogodja est doctorante en Economie des ressources naturelles à l’Ecole Doctorales des Sciences Agronomiques et de l’Eau de l’Université de Parakou au Bénin. Elle est titulaire d’un Master professionnel en Economie et Sociologie Rurales à la Faculté d’Agronomie de l’Université de Parakou.
Sur le plan académique, Christine est assistante de recherche au laboratoire d’analyse et de recherche sur les dynamiques économiques et sociales de l’Université de Parakou (LARDES/UP) et membre d’une équipe de recherche dans le cadre d’un projet de recherche sur l’évaluation de l’impact de l’utilisation des foyers améliorés sur l’autonomisation économique de la femme et la protection de l’environnement à la chaire OMC-CIDI de Cotonou.
Ses champs d’intérêt portent sur la recherche de solutions adéquates aux problèmes auxquels sont confrontées les femmes Africaines surtout en ce qui concerne leur autonomisation économique et décisionnelle, le bien être des ménages (entreprenariat pour l’amélioration du revenu, sécurité alimentaire, transition énergétique, gestion de l’eau, santé…) et la préservation de l’environnement et du sol pour une meilleure production agricole. Dans le domaine humanitaire, elle intervient en tant que membre volontaire dans « Agriculture pour le Bien-Être et le Développement Durable » (ABED-ONG) qui est une organisation à but non lucratif orientée sur la recherche-action et qui œuvre pour la promotion des innovations agricoles ainsi que la protection de l’environnement au Nord Bénin.
Originaire du Burkina Faso, Adama Sawadogo est doctorant en Sciences Économiques à l’Université Thomas SANKARA. Il est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en économie appliquée, spécialité Macroéconomie ouverte, obtenu au Programme de Troisième Cycle Interuniversitaire (PTCI).
Ses travaux de recherche portent sur l’analyse des effets de la croissance inclusive sur la pauvreté multidimensionnelle, l’instabilité politique et la cohésion sociale.
Sur le plan académique, il est affilié à l’équipe de recherche « Economie de l’Environnement, des Ressources Naturelles et de Développement » du Centre d’Etudes, de Documentations et de Recherche Economiques et Sociales (CEDRES).
Sur le plan Professionnel, il est chargé de Travaux dirigés à l’Université Thomas SANKARA. Il est par ailleurs membre du Réseau des Jeunes Economistes de la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA-RJE).
D’origine togolaise, Ahoéfa Améyo AMENOUDJI est présentement doctorante en sciences économiques à l’Université de Lomé. Elle est titulaire d’un master recherche en économie du développement.
Ses recherches portent sur la participation des jeunes Togolais au marché du travail suivant une approche genre. De façon spécifique, elle identifie les politiques d’emploi qui prennent en compte le genre; analyse les déterminants de l’employabilité des jeunes diplômés au Togo et l’impact de la COVID-19 sur l’emploi des femmes dans le secteur informel au Togo.
Sur le plan professionnel, Ahoéfa Améyo a cumulé une expérience de cinq ans comme coordonnatrice technique au département de recherche dans le Bureau d’Ingénierie et de Services BIS Afrique au Togo.
Sur le plan académique, Ahoéfa Améyo est assistante de recherche au Centre de Recherche en Economie Appliquée et Management des Organisations (CREAMO) à l’Université de Lomé.